5 Am Anfang war der Wald

L'unité 5 traite de la thématique de la forêt, sujet pro- fondément ancré ... Les documents sont variés (article de journal, poème, vidéo…) ..... 15 / MP3 p. 5. Es war ...
356KB Größe 6 Downloads 721 Ansichten
Was bedeuten uns unsere Wurzeln heute?

Présentation de l’unité

capitale pour la biodiversité, mais aussi lieu de refuge et de représentation symbolique.

1. Objectifs

Le projet final propose de faire une synthèse des points évoqués au cours du chapitre tout en les confrontant aux interrogations de l’unité 1 (Schöne neue Welt?) sous la forme d’un débat contradictoire. Le sujet, formulé sous forme d’assertion polémique (Der technologische Fortschritt macht die Natur überflüssig), interroge le lien de l'«  homo  technologicus » à la nature face aux progrès technologiques visant à le soustraire de plus en plus des aléas de celle-ci.

1.1. La problématique et le chemin vers la tâche finale L’unité 5 traite de la thématique de la forêt, sujet profondément ancré dans la culture germanique qu’il s’agisse de la littérature ou de la vie quotidienne. Dans cette optique, les notions pouvant être abordées dans ce chapitre sont «  Mythes et héros  » et « Espaces et échanges ». Il s’agit de balayer tout au long de ce chapitre les différents aspects de la forêt en lien avec l’histoire et la culture germaniques  : tantôt mystérieuse, tantôt familière, la forêt comme lieu mythique des récits fondateurs revêt jusqu’à nos jours un rôle particulier dans la conscience collective allemande. Dans la mesure où nous mettrons l’accent sur les aspects culturels et symboliques que représente la forêt, la notion « Mythes et héros » sera largement abordée. Cependant, la notion « Espaces et échanges » fera elle aussi partie intégrante de ce chapitre puisque la forêt sera aussi envisagée comme lieu de vie, de communication et d’échanges. La première leçon intitulée  Deutsches Kulturerbe met l’accent sur la dimension culturelle de la forêt allemande en évoquant son rôle symbolique dans l’imaginaire collectif dont on trouve les traces tout autant dans la littérature que dans les contes et légendes populaires. Il s’agit également de montrer l’importance historique de la forêt dans la construction de l’identité germanique. Cette première leçon introduit le lexique et pose le contexte historique, tout en abordant déjà en pointillés le rapport actuel des Allemands à la forêt, aspect qui sera développé dans la leçon 2. La deuxième leçon intitulée Zurück in den Wald apporte un éclairage sur les différentes manières de percevoir et de se (ré)approprier la forêt aujourd’hui. Les documents sont variés (article de journal, poème, vidéo…) et interrogent le rôle actuel de la forêt en Allemagne : à la fois lieu (re-)créatif d’une importance

1.2. Objectifs de communication Comprendre les points principaux de documents enregistrés (p. 74, 79), se sensibiliser à l’intonation dans la poésie allemande (p. 75). Repérer des informations précises dans une vidéo et découvrir un lieu surprenant en pleine forêt franco-allemande (p. 79). Comprendre les informations pertinentes d’un article de presse (p. 77), savoir répondre à un quiz (p. 76) et comprendre le message et le ton d’un poème (p. 75, 78). Réagir aux différents documents, présenter un poème devant la classe, réaliser un message vidéo (p. 73, 75, 79). Mettre en commun nos réflexions et discuter, mettre en place un débat (p. 74, 76, 78, 86). Prendre des notes, rédiger des questions et écrire un poème (p. 75, 78, 79).

1.3. Objectifs grammaticaux • L’expression du passé (früher, damals, während) (p. 74) • L’expression de la simultanéité avec als et wenn (p. 83) • La comparaison irréelle avec le subjonctif II (p. 75) • L’expression de l’opposition (p. 77)

1.4. Objectifs lexicaux • La forêt et ce que elle représente : der Wald, unheimlich, die Hexen, romantisch, entspannend, die Germanen, Kriege und Schlachten ... 101

© Éditions Maison des Langues, 2016

5

Am Anfang war der Wald

5  Am Anfang war der Wald • Les sentiments : die Sehnsucht, die Angst, die Einsamkeit, einsam, die Bedrohung, sich bedroht fühlen, die Fröhlichkeit, träumen von, hoffen auf ... • La nature comme lieu de loisirs : die Freiheit, die Entspannung, das Abenteuer, im Schlafsack übernachten ...

1.5. Objectifs culturels • Les forêts allemandes et leur importance symbolique • Les peuples germaniques • La place de la forêt dans l’actualité allemande • La forêt chez les artistes romantiques (littérature, peinture…)

1.6. Formes coopératives de travail proposées • Partnerpuzzle (p. 75) • Ausstellung (p. 78) • Partnercheck (p. 79) • Lerntempoduett (p. 80, 82)

Page d’ouverture, p. 72-73 1. Présentation Cette double page d’ouverture permet aux élèves de pratiquer un premier tour d’horizon de la thématique. Elle se présente sous la forme d’iconographies multiples et variées (photos, affiche, dessin, peinture…), ce qui a pour avantage de balayer un maximum de sources possibles (légende, conte, peinture, modernité…).

2. Mise en œuvre 2.1. Anticipation Une piste d’anticipation se trouve dans le titre du chapitre : on peut demander aux élèves de répondre à la question du sous-titre du chapitre en axant bien sûr la réflexion sur la thématique : par exemple, sous forme d’un brainstorming portant sur ce que les élèves associent à la forêt.

© Éditions Maison des Langues, 2016

2.2. Exploitation Activité A : C'est une activité d’expression orale. Après quelques minutes de réflexion individuelle et d’éventuel échange avec le/la voisin(e) de table, l’enseignant(e) peut vidéoprojeter les images au fur et à mesure pour que tout le monde puisse suivre plus facilement la mise en commun.

102

Productions possibles Auf dem Bild X ist die Atmosphäre friedlich / harmonisch / unheimlich / locker / entspannt / geheimnisvoll / gespannt / bedrohlich … Die Farben sind blass / kräftig / warm / kalt / dunkel / hell ... Die Person(en) auf Bild X ist / sind klein / groß / muskulös ... Die Person ist allein / kämpft / kommt auf uns zu / sieht ängstlich aus ... Die Familie sehen wir von hinten. Die Person macht Sport. Sie gehen spazieren. Sie haben sich verirrt. ... Cette activité sert surtout à préparer la suivante en donnant des pistes d’exploitation aux élèves (trois thèmes : l’atmosphère, les couleurs, les personnnages). On peut sans problème ajouter des critères : activités, sentiments... En guise de bilan, l’enseignant(e) peut tout à fait envisager de proposer une grille reprenant les différents points trouvés par les élèves. Cela aura l’avantage d’aider les élèves les plus fragiles pour la réalisation de l’activité suivante. Le Cahier d’activités ( p. 44, A et B) propose lui aussi de délester le lexique en mettant en place deux activités en lien avec le vocabulaire et des images. Les élèves sont invités, dans un premier temps, à replacer sous chaque image l’adjectif équivalent correspondant. Dans un deuxième temps, grâce à la deuxième activité du Cahier d’activités, l’activité B du livre peut être amorcée en demandant aux élèves d’associer cette fois des phrases (sentiments, idées…) aux images du livre. Activité B : Cette deuxième activité est également une activité de production orale. L’interaction sera l’enjeu central puisque les élèves sont invités à présenter les pensées ou paroles d’un des personnages représentés tout en demandant aux autres de deviner de quelle image il est question.

Am Anfang war der Wald  5 Deutsches Kulturerbe

Cette première leçon propose de retracer une partie de l’histoire allemande qui met en lumière la relation des peuples germaniques à la forêt. Cet aspect historico-culturel est un aspect important à traiter pour lequel il paraît intéressant de proposer aux élèves des documents qui retracent l’évolution et la constitution du peuple allemand au fil des siècles.

1. Ein bisschen Geschichte p. 74 1.1. Anticipation Afin d’anticiper l’exploitation des trois activités, on peut envisager tout d’abord de faire décrire aux élèves ce qu’ils voient sur chaque image. Ils seront donc dans des dispositions optimales pour réaliser l’activité A.

1.2. Exploitation Activité A : Cette première activité est une activité de réception. Il s’agit de lire des informations et de les associer aux images proposées. La dimension culturelle est importante ici car elle retrace le lien entre les Allemands et la forêt au cours de l’histoire, et notamment au cours de la construction de l’identité allemande. L’image 1 présente le lien fort qu’entretiennent les Allemands d’aujourd’hui avec la pratique de sport en forêt ; l’image 2 fait référence à la victoire de la bataille de Varus  ; l’image 3 présente l’univers des sorcières au Moyen Âge et l’image 4 montre la représentation du monde végétal dans la peinture (C. D. Friedrich). Activité B : Il s’agit de poursuivre l’exploitation de la thématique avec une activité de réception (compréhension orale). Les élèves doivent proposer des hypothèses sur le sujet en question et de vérifier grâce à des écoutes successives si elles sont justes ou non. Ce document sonore traite des différents aspects que la forêt joue aujourd’hui dans le quotidien des jeunes Allemands. Différents points de vue sont évoqués et les personnages échangent et donnent leur avis sur le rôle de la forêt dans les quotidiens de l’époque ainsi que dans nos vies modernes. Le Cahier d’activités ( p. 45, 1A et B) met en place de manière détaillée et progressive l’exploitation du document sonore. Dans l’activité A, les élèves doivent cocher les hypothèses qu’ils pensent appropriées après avoir écouté le document une première fois. Il s’agit clairement ici d’une phase de compréhension globale pour dégager la problématique du document.

L’activité B permet à l’enseignant(e) de vérifier la compréhension orale de ses élèves grâce à une activité de Richtig / Falsch. Activité C : La troisième activité découle naturellement des deux précédentes dans la mesure où les élèves sont invités à donner leur propre point de vue sur la question du rôle que joue la forêt pour eux. Les deux points essentiels à ne pas négliger sont  : l’expression de la cause (savoir justifier un propos en réactivant l’utilisation de weil ou denn) ainsi que la mise en opposition (parler du rôle de la forêt dans le passé et aujourd’hui en ayant recours à des adverbes comme früher, damals ou heute / heutzutage ou encore à des prépositions comme während). L’opposition temporelle pourra aussi être réactivée par l’intermédiaire des conjonctions de subordination als et wenn en insistant sur la différence d’emploi entre les deux. Après avoir procédé à un balayage historique rapide et après avoir entendu le point de vue de deux jeunes sur la forêt, les élèves devraient être en mesure de pouvoir exprimer leur propre point de vue : que symbolise la forêt pour eux  ? Quelles associations font-ils aujourd’hui ?… Le Cahier d’activités ( p. 45, 1C) propose une révision de l’opposition avec während (conjonction de subordination) en demandant aux élèves de ne former qu’une seule phrase à partir de deux propositions. Les élèves manipuleront et réactiveront également le lexique approprié tout comme les adverbes de temps (früher, damals, heute ...).

Corrigés / Productions possibles 1A 1–d 2–b

3–a 4–c

1B Bedrohung – Angst – Entspannung – Gefühle – Stärke – Glauben – Kriege und Schlachten – deutsche Identität 1C

* Für mich steht der Wald für Abenteuer und

© Éditions Maison des Langues, 2016

I

Entspannung. Und was meinst du? –– Ich finde, dass der Wald auch ein bisschen Angst macht, besonders in der Nacht!

103

5  Am Anfang war der Wald Ein bisschen Geschichte CD p. 13

© Éditions Maison des Langues, 2016

Länge: 2’43” Anton: Hallo Anna. Ich bin’s, Anton. Anna: Hi, Anton, wie geht’s dir? Anton: Na ja … gestresst. Ich brauche deine Hilfe! Hast du schon was über das Thema «Waldgeschichte» für unser Referat gefunden? Anna: Eigentlich schon. Meine Eltern sind ja «Waldexperten» und ich habe auch ein paar Informationen im Internet gefunden. Was möchtest du denn wissen? Anton: Tja, ich habe viele aktuelle Informationen gefunden. Zum Beispiel ist heute der Wald ein für viele ein Ort der Entspannung. Jede dritte Familie geht regelmäßig im Wald joggen oder klettern oder ganz einfach spazieren. Anna: Ja, das stimmt. Aber es war nicht immer so. Wusstest du, dass die Menschen früher, also im Mittelalter, Angst vor dem Wald hatten? Anton: Angst? Warum denn? Anna: Man glaubte, im Wald wohnen böse Geister und hässliche Hexen. Wir haben doch alle die Märchen der Brüder Grimm gelesen, die erzählen, wie unheimlich der Wald war. Die schlimmsten Dinge passieren da immer im Wald! Anton: Und hast du vom Teutoburger Wald gehört? Anna: Natürlich! Ich habe dir ja gesagt, meine Familie besteht aus Waldprofis! Ich bin mal mit meiner Großmutter zum Hermannsdenkmal in den Teutoburger Wald gefahren. Sie wollte mir den Ursprung der deutschen Identität zeigen. Anton: Wie meinst du das? Der Wald als deutsches Symbol? Anna: Ja, schon im 19. Jahrhundert, als das Deutsche Reich entstand und später im Dritten Reich schon erst recht. Mehrere Schlachten fanden im Wald statt. Arminius, also Hermann, besiegte im Jahr 9 nach Christus im Teutoburger Wald die Römer. Deshalb gibt es dieses riesige Denkmal. Das wurde im 19. Jahrhundert dort aufgestellt. Die Germanen waren stark und der Wald symbolisierte diese Kraft. Die Römer waren ja gar nicht an große Wälder gewöhnt! Anton: Und bei den Nazis ging es gerade so weiter, oder? Anna: Ja, im Dritten Reich stand der Wald für das Deutsche schlechthin. Anton: So gesehen, nicht sehr romantisch … Hexen, Schlachten, die Nazis … Anna: Ach, jetzt hab ich eine wichtige Epoche vergessen: die Romantiker gehören auch zur Waldgeschichte! Anton: Gefühle, Nostalgie und Seele mit traumhaften Landschaften! Das waren in der Tat Grundlagen der Romantik. Der Wald war allgegenwärtig: in Gedichten, Romanen und Gemälden, wie z. B. von Caspar David Friedrich, DEM deutschen Romantiker! 104

Anna: Na, auch noch heute ist der Wald vielen Menschen sehr wichtig: Es ist ein Schatz, den man beschützen muss, oder? Anton: Selbstverständlich! So ... ich glaube, dass ich noch eine Menge Arbeit vor mir habe! Anna: Na dann, viel Spaß! Anton: Danke und grüß mir deine «Waldprofi-Familie»! Anna: Mach’ ich! (lacht)

2. Der Wald der Künstler p. 75 Cette deuxième partie de leçon montre comment la forêt a pu également inspirer les écrivains : on y découvre deux poèmes écrits par des auteurs incontournables du romantisme allemand  : von Fallersleben et Eichendorff.

1.3. Anticipation L’enseignant(e) peut envisager deux sortes d’anticipation : soit il décide de demander aux élèves de faire une recherche Internet, par exemple pour replacer les deux écrivains dans leur contexte historique et littéraire ; soit il décide d’initier les élèves à la poésie (rimes, versification, strophe…). Si le temps le permet, il est tout à fait envisageable de proposer les deux entrées en matière pour mettre les élèves dans les meilleures dispositions pour exploiter au mieux les deux poèmes proposés dans le manuel.

1.4. Exploitation Activité A : C’est une activité de compréhension orale. Les deux poèmes ont été enregistrés pour permettre aux élèves de découvrir les sonorités, le rythme, les rimes et la mélodie propres à cette forme littéraire. L’intérêt de cette activité est d’amener les élèves à formuler des idées concernant la tonalité des deux poèmes. Le vocabulaire situé en marge de la page 75 du manuel pourra être d’un grand secours aux élèves car il est évident qu’il est assez éloigné du quotidien des élèves. Pour cette même raison, des activités liées à la thématique de la nostalgie sont proposées page 80 du manuel. On peut tout à fait envisager à ce stade de passer directement à l’activité B du Cahier d’activités ( p. 46, 2A) qui repose sur une compréhension sélective du texte : en effet, les élèves sont invités à associer une strophe et un titre. Une fois encore, il s’agit d’asseoir la compréhension des deux textes pour s’assurer de la réussite de l’activité B du manuel. Activité B : Le Partnerpuzzle demande une mise en place en plusieurs étapes. La classe est divisée en deux groupes, A et B. L’enseignant(e) fait travailler les élèves en binômes (AA et BB). Chaque binôme se

Am Anfang war der Wald  5

Comme la thématique commune aux deux poèmes est celle de la forêt, chaque binôme se pose ensuite la question de l’importance du rôle de la forêt dans son poème, à savoir quels éléments du poème rendent la forêt vivante. Les éléments retenus lors de cette recherche pourront aussi être notés dans le Cahier d’activités ( p. 46). La dernière phase permet de faire un bilan : chacun lit à haute voix son poème. Pour cela, l’enseignant(e) forme de nouveaux binômes (A + B). Chacun présente à l’autre membre de son binôme sa version personnelle. Les différentes strophes des deux poèmes sont ensuite réparties parmi les élèves, chacun apprenant par cœur une strophe qu’il devra ensuite présenter devant la classe (travail d’entraînement à la mémorisation et à la prononciation). Dans le poème d’Eichendorff, la comparaison irréelle est un élément poétique essentiel pour l’évocation des images utilisées : “Es war, als hätt der Himmel die Erde still geküsst’; ... als flöge sie nach Haus”. C’est pour cette raison que le point de grammaire évoqué est la comparaison irréelle avec le subjonctif II, traité page 83 du manuel. Afin d’entrer encore plus dans l’univers de ces deux poèmes, le Cahier d’activités ( p. 46) propose de souligner directement dans les deux textes les verbes et d’en expliquer la signification. Les élèves devront donc faire preuve de réflexion afin de mieux comprendre le message exprimé par l’auteur de chaque poème.

Im Walde möcht’ ich leben CD p. 14 Im Walde möcht’ ich leben Zur heißen Sommerzeit! Der Wald, der kann uns geben Viel Lust und Fröhlichkeit.  In seine kühlen Schatten Winkt jeder Zweig und Ast; Das Blümchen auf den Matten Nickt mir: komm, lieber Gast! Wie sich die Vögel schwingen Im hellen Morgenglanz! Und Hirsch’ und Rehe springen So lustig wie zum Tanz. Von jedem Zweig und Reise Hör nur, wie’s lieblich schallt! Sie singen laut und leise:
 Kommt, kommt in grünen Wald!

Mondnacht CD p. 15 / MP3 p. 5 Es war, als hätt der Himmel
 die Erde still geküsst, dass sie im Blütenschimmer von ihm nun träumen müsst. Die Luft ging durch die Felder, die Ähren wogten sacht,
 es rauschten leis die Wälder, so sternklar war die Nacht. Und meine Seele spannte weit ihre Flügel aus, flog durch die stillen Lande, als flöge sie nach Haus.

2. Die alten Germanen p. 76 La dernière partie de la leçon Deutsches Kulturerbe avant de proposer la première tâche intermédiaire permet aux élèves de retracer l’histoire de la construction du peuple allemand au fil des siècles. Il est évident que la forêt et la nature ont joué un rôle majeur dans la construction de l’identité de l’âme allemande et il est apparu comme évident de présenter ici quelques grands moments de l’histoire germanique. Le focus est ici mis sur le peuple des Germains présenté sous forme de quizz.

2.1. Anticipation L’anticipation peut se faire, par exemple, en exploitant l’iconographie du manuel de la page 76. L’enseignant(e) peut demander aux élèves de décrire l’image d’Arminius victorieux pour découvrir le vocabulaire du quizz. Les termes un peu compliqués peuvent aussi être délestés à ce moment-là du cours pour mettre les élèves dans les meilleures dispositions possibles pour réussir le quizz.

2.2. Exploitation Activité A : Il est tout à fait envisageable de proposer cette activité sous forme de recherche Internet. L’enseignant(e) est libre de laisser un temps imparti ou bien, au contraire pour rendre l’activité un peu plus ludique, de dire que le groupe ayant fini en premier peut remporter une petite récompense. Les réponses au quizz peuvent se faire en groupes déterminés par l’enseignant(e) ou bien ce sont les élèves eux-mêmes qui déterminent avec qui il souhaitent travailler. Une grande souplesse est envisageable ici et une grande liberté d’exploitation est laissée à l’enseignant(e). Le Cahier d’activités ( p. 47, 3A) reprend les questions du quizz pour que les élèves aient la possibilité de noter à la fois leurs réponses mais également 105

© Éditions Maison des Langues, 2016

concentre sur un des deux poèmes et tente de retrouver les passages manquants (le Cahier d’activités propose volontairement des poèmes tronqués pour laisser la place aux élèves de proposer leur réponse). La deuxième phase permet d’écouter les poèmes dans leur intégralité pour vérifier les propositions.

5  Am Anfang war der Wald d’écrire la correction en cas de mauvaise réponse. Le Cahier d’activités propose également en activité B de faire un bilan, ce qui permettra à l’enseignant(e) de poser les éléments essentiels concernant les caractéristiques principales du peuple des Germains. Activité B : Le bilan du quizz peut se faire soit à deux soit en classe entière. Il est important que l’enseignant(e) revienne ici sur l’importance du rôle de la forêt et sur son influence sur le peuple des Germains pour faire au mieux le lien avec la thématique de l’unité. Enfin, il est tout à fait possible de clore cette activité par une expression orale en continu en demandant aux élèves de trouver le rôle que joue la forêt dans le passé des Allemands. Il est intéressant d’élargir ici le débat en rebondissant éventuellement sur la culture personnelle des élèves. Ce travail permet de toute évidence d’anticiper la production liée à la réalisation de la tâche intermédiaire.

3.

Miniprojekt:

Mein illustriertes Waldgedicht De manière quasiment évidente, la tâche intermédiaire découle des différentes activités proposées en amont. Cette mini tâche d’expression écrite et de production orale conduit les élèves à créer un texte poétique en lien avec la forêt en se servant des expressions indiquées dans l’encadré. Ils sont en effet invités à rédiger un poème de 11 vers ou de préparer une présentation (informatique) de trois fiches comportant chacune 2 vers au moins.

© Éditions Maison des Langues, 2016

II

Zurück in den Wald

L’objectif de cette leçon est d’amener les élèves à découvrir la symbolique de la forêt et de comprendre quel rôle elle joue dans le quotidien des Allemands. Quelles sont les significations de la forêt ? Comment les Allemands l’appréhendent aujourd’hui ? Trois documents de nature différente permettront aux élèves de se préparer à la deuxième tâche intermédiaire qui part d’un exemple connu des jeunes de cet âge à savoir la télé-réalité et l’expérimentation de la survie dans un milieu hostile (la jungle).

1. „Into the Wild“ p. 77 1.1. Anticipation Pour ce premier document, il s’agit de la compréhension d’un texte issu de la presse écrite allemande qui relate l’expérience d’un jeune qui souhaite se retirer 106

presque complètement du monde moderne pour vivre une expérience singulière dans la forêt. On peut, en guise d’anticipation, proposer aux élèves de lister les avantages et les inconvénients de la vie dans la forêt sous forme de Wortigel. Cela permettra à l’enseignant(e) de délester le vocabulaire et d’introduire des termes un peu plus spécifiques (et présents dans le texte) comme Zaun, Lichtung, Privatgrundstück...

1.2. Exploitation Activité A : Une deuxième entrée possible est d’utiliser le déclencheur de parole situé dans le manuel p. 77 à savoir le titre de l’article en faisant émettre des hypothèses aux élèves. L’expression anglaise, titre d’un célèbre ouvrage du philosophe américain Thoreau, titre également d’un film-culte sorti en 2007, permettra sûrement aux élèves de faire un lien avec des mots déjà connus. On peut également à ce stade faire un bilan sur les différentes manières d’exprimer l’hypothèse. Cette activité est une activité d’expression orale qui doit aller relativement vite pour donner du rythme à la suite du cours. Activité B : Pour entrer en douceur dans le texte, le Cahier d’activités ( p. 48, 1A) propose une activité de lecture en diagonale pour repérer deux champs lexicaux : celui de la nature et celui de la manière de vivre du personnage central, Simon. Les élèves sont invités lors de cette activité à vérifier si leurs hypothèses émises lors de l'activité A sont validées ou non. De plus, ils doivent se concentrer sur les différentes activités de Simon dans la forêt. L’activité B du Cahier d’activités ( p. 49, 1B) permet de faire la synthèse sous forme de trace écrite. L’avantage est que les élèves peuvent directement noter leurs réponses sur le cahier d’activités. Enfin, un travail de vérification de la compréhension est proposé dans le Cahier d’activités ( p. 49, 1C) pour permettre à l’enseignant(e) de vérifier que les élèves ont pleinement compris le sens du document écrit. Activité C : L’activité C du manuel p. 77 va plus loin dans l’analyse et demande aux élèves, sous la forme d’une expression orale en continu, de présenter les différentes raisons qui font que Simon a choisi ce style de vie un peu particulier. Quels sont les aspects positifs et les limites à ce style de vie ? On peut rappeler que le style de vie choisi par Simon est assez particulier et mérite donc des réactions, des interrogations, des questionnements. Le fait de peser le pour et le contre dans cette activité amène les élèves à avoir recours à l’opposition. Pour exprimer l’opposition, un rappel est proposé dans le manuel p. 83.

Am Anfang war der Wald  5

1A

Es könnte um wilde Tiere gehen. Der Text könnte von Aussteigern handeln. Der Titel erinnert mich an einen amerikanischen Spielfilm. 1B

Simon ist ein 27 Jahre alter Student. Er studiert Umweltwissenschaften Freiburg Bis jetzt hat er in einer WG gewohnt, aber jetzt lebt in einer kleinen Hütte im Wald: ohne Möbe und ohne Strom. Er arbeitet als Gärtner und bekommt Geld von seinen Eltern. Essen findet er beim Containern. Simon ist allerdings nicht komplett unabhängig und braucht einen Stromanschluss für sein Handy. Er duscht im Uni-Sportzentrum. Außerdem ist es illegal, auf einem Privatgrundstück zu wohnen. 1C

Simon sagt, dass die Kosten für die Miete und der materielle Besitz ihm zur Last geworden sind. Auch möchte er gegen die Konsumgesellschaft protestieren. Er meint, dass er sich jetzt freier fühlt, weil er weniger besitzt. Vorteile: Freiheit und Nähe zur Natur Nachteile: ohne Strom, Wasser und Arbeit bzw. das Geld seiner Eltern kann Simon auch nicht leben. Außerdem ist es illegal, im Wald zu leben.

2. Der Wald als Ursprung p. 78 Ce deuxième volet se concentre sur la thématique de la symbolique de la forêt. L’univers poétique a souvent recours à la forêt comme allégorie de la vie, des sentiments… Nous proposons ici un poème de Mark Cherry présentant la vie comme un arbre. La notion d’  «  arbre de vie  » est souvent utilisé comme métaphore de la vie sur Terre.

2.1. Anticipation On peut sans difficulté décrire avec les élèves l’iconographie pour introduire la thématique de l’arbre, de la nature, des couleurs, des sentiments...

2.2. Exploitation Activité A : Ce poème se compose de 5 strophes de 4 vers et des aides lexicales sont proposées dans le manuel pour les élèves les plus fragiles. Cette première activité demande aux élèves de se poser des questions sur le titre du poème en donnant leurs impressions sur ce son thème. On peut envisager une sorte de Wortigel au tableau pour recenser les réponses des élèves. La reproduction du poème dans le Cahier d’activités ( p. 50, 2A) permet aux élèves de noter les termes qui ont un lien avec la nature ainsi qu’avec la religion en complétant ensuite un tableau récapitulatif. Activité B : Le travail coopératif proposé est ici une Ausstellung. Les élèves se mettent en groupes de 4. Chaque groupe prend en charge une des 4 premières strophes du poème et fait un dessin correspondant à cette strophe. Ce travail de lecture du document permet de faire ensuite un bilan sous forme de dessin des éléments compris par les élèves. Les vers ou parties de vers évoqués doivent être replacés à l’endroit correspondant sur le dessin. Ensuite, chaque groupe se rend d’une table à l’autre pour regarder les dessins de ses camarades. Pour chaque table, un élève reste pour expliquer le dessin de son groupe. Les élèves s’entraînent donc à l’expression orale en interaction. Activités C / D : Pour chaque strophe, la classe cherche le meilleur dessin. En classe entière, les élèves lisent la dernière strophe. Sont-ils en accord avec la vision qu’en a l’auteur ? L’enseignant(e) peut envisager une trace écrite au tableau sous forme d’un récapitulatif en oui et non que les élèves pourront reprendre dans leur cahier. Le Cahier d’activités ( p. 51, 2B) propose une activité de consolidation de la compréhension. Il s’agit de retrouver les termes qui se rapportent au poème en justifiant son propos grâce à l’emploi de weil. Pour un entraînement au vocabulaire, les élèves peuvent se reporter à la page 81 du manuel.

3. Der Wald im Alltag p. 79 Le dernier volet de ce chapitre continue l’étude de la place de la forêt dans le quotidien des Allemands. Activité A : L’activité A est une compréhension orale. Les élèves sont invités à écouter un reportage audio puis à associer des personnages à des prises de position. Cette activité permet de mettre les élèves en situation de réussite pour mieux appréhender le visionnage de la vidéo en activité C. 107

© Éditions Maison des Langues, 2016

Corrigés / Productions possibles

5  Am Anfang war der Wald Activité B : Avant de regarder une vidéo sur la Biosphärenreservat, les élèves doivent émettre des hypothèses. L’enseignant(e) liste les différentes idées et propositions des élèves au tableau. L’expression orale en continu est ici privilégiée. Activité C : En lien direct avec le Cahier d’activités, ( p. 51, 3A) les élèves regardent une vidéo sur la Biosphärenreservat. Il s’agit de vérifier que les hypothèses émises étaient justes. On propose de prendre des notes sur trois thèmes  : les avantages, les informations sur le Baumwipfelpfad et enfin des informations sur les Erlebniswege. En guise d’élargissement, l’activité B du Cahier d’activités ( p. 51, 3B) demande sous forme d’expression écrite d’expliquer pourquoi il est important de visiter cette Biosphärenreservat. Le bilan sera fait soit individuellement soit en classe entière. Activité D : Cette activité de travail coopératif exige de regarder la vidéo une nouvelle fois en prenant des notes sur les points évoqués plus haut : les avantages, les informations sur le  Baumwipfelpfad  et enfin des informations sur les Erlebniswege. Activité E : Sous forme d’expression orale en continu, les élèves sont invités à faire de la publicité pour la Biosphärenreservat. Ils peuvent inventer un slogan pour une plate-forme Internet en montrant les aspects positifs de cette initiative tout comme les effets bénéfiques sur les personnes.

© Éditions Maison des Langues, 2016

Corrigés / Productions possibles 3A Person 1, Mädchen: Waldspaziergang als Familientradition und auch mit Freunden, und danach gibt es immer Kaffee und Kuchen bei Oma und Opa! Person 2, junger Mann: geht selten in den Wald, die Ruhe im Wald ist ihm zu langweilig. Person 3, Junge: hat den Wald im Jahr davor neu entdeckt und ist nun sogar Pfadfinder. Person 4, junge Frau: joggt regelmäßig im Wald, braucht die Enstpannnung nach der Arbeit. Person 5, Kind: liebt den Wald, weil man dort alles tun kann und auch dort klettern kann. 3B

• Ein Reservat ist ein geschützter Raum. Vielleicht ist das eine Art Naturschutzgebiet? • Das könnte ein besonderer Ort für die Biosphäre sein. 108

3D a. ein faszinierender Naturrahmen; das Biosphärenhaus: interaktive Multimedia-Ausstellung: überraschend, spannend; die Natur mit allen Sinnen erfahren; viele Möglichkeiten, die Natur spielerisch durch Erlebnisse und Spaß kennenzulernen b. der erste Baumwipfelpfad in Deutschland; Natur erleben: bis 35 Meter hoch über dem Boden; ein Gefühl fast wie ein Vogel; Abenteuer für die ganze Familie c. der Wasser-Erlebnisweg: 14 Stationen auf 2 Kilometern, der Erlebnisweg: 12 Stationen, Entspannung für jedes Alter

Der Wald im Alltag CD p. 16 Länge: 1'38" Sprecher: Hallo von Radio Brennt, mit unserer wöchentlichen Reportage. Heute befassen wir uns mit dem Thema „Wald in unserem Alltag“.  Bleibt der Wald im Zentrum des Lebens der Deutschen wie früher oder ist das altmodisch geworden? Hören wir uns jetzt gleich an, was ihr Anja geantwortet habt. Mädchen: Wann bin ich zum letzten Mal in den Wald gegangen? Hmmm … letzten Sonntag. Das ist eine Tradition in meiner Familie. Wir machen jeden Sonntagnachmittag einen langen Spaziergang mit der ganzen Familie, mit meinen Eltern, meinen Großeltern, meinen Cousins und manchmal Freunden … Und danach gibt es immer Kaffee und Kuchen bei Oma und Opa! Junger Mann: Ich erinnere mich nicht mehr wirklich daran … Ich war schon lange nicht mehr im Grünen. Die Ruhe im Wald ist mir zu langweilig. Ich verstehe nicht, wie man sich stundenlang mit Bäumen und Pflanzen beschäftigen kann. Junge: Na ja, ich dachte, dass der Wald nur was für ältere Leute wäre. Aber ich habe letztes Jahr an einem Sommercamp im Schwarzwald teilgenommen und es war einfach toll, die Natur wiederzuentdecken. Seitdem habe ich mich sogar als Pfadfinder gemeldet! Junge Frau: Ich jogge jeden Abend im Wald. Ich brauche nach einem langen Tag im Büro unbedingt frische Luft und muss den Stress abbauen. Der Wald ist der perfekte Ort, wo man alle seine Sorgen vergessen und wieder Energie auftanken kann. Kind: Ich liebe den Wald! Dort kann ich einfach schreien, laufen, ohne dass meine Eltern mit mir schimpfen. Und es gibt jetzt jeden Samstag Baumklettern im Kletterpark. Das macht Spaß!

Am Anfang war der Wald  5

Länge: 1’40" / Entstehungsjahr: 2014 Sprecherin: Das Biosphärenreservat Pfälzerwald / Nordvogesen – ein faszinierender Naturraum. Und mittendrin steht das Biosphärenhaus. Kind: Iiiih, was ist denn das? Das hab’ ich ja noch nie gesehen! Sprecherin: Überraschend, spannend und informativ – das ist die interaktive Multimedia-Austellung. Die Welt der Tiere und Pflanzen mit allen Sinnen erfahren, bei Tag und Nacht. Mädchen 1: Das ist eine. Mädchen 2: Da die zweite. Sprecherin: Direkt neben dem Biosphärenhaus beginnt Deutschlands erster Baumwipfelpfad. Junge: Geht ihr ruhig mal vor und probiert das für mich aus. Sprecherin: Natur erleben, inklusive Nervenkitzel – bis zu 35 Meter hoch über dem Erdboden, fast so frei wie ein Vogel. Junge: Los geht’s! Sprecherin: Natur pur – der Wassererlebnisweg. Vierzehn Stationen auf einer Wanderstrecke von zwei Kilometern. Die Alternative? Der Biosphärenerlebnisweg: Zwölf Mitmachstationen, bei denen man auch mal entspannen kann. Herr: Da wohnt der Neuntöter, das ist ein Vogel. Sprecherin: Das Biosphärenhaus und seine Umgebung bieten vielfältige Möglichkeiten, die Natur zu erfahren und zu erlernen, spielerisch, nur durch Erlebnisse und Spaß.

4.

Miniprojekt:

Videomessage aus dem Dschungelcamp De manière quasiment évidente, le mini-projet d’expression orale en continu (ou faisable sous forme d’expression écrite) découle des différentes activités proposées en amont. Les élèves sont invités à se mettre dans la peau d’un personnage participant à une émission de télé-réalité célèbre en envoyant un message audio / vidéo lors de la troisième semaine de vie dans la jungle. Il s’agit d’expliquer à sa famille et ses amis la vie dans la jungle, les expériences vécues et les sentiments éprouvés. En lien direct avec la préparation du bac, la question suivante est proposée : « Wozu brauchen wir heute den Wald ? »

Wortschatz p. 80-81 Lerntempoduett : une forme coopérative idéale pour les exercices de grammaire et de lexique Les rythmes de travail très différents d’un élève à l’autre constituent l’un des plus grands défis des enseignant(e)s lorsqu’il s’agit d’individualiser au quotidien les apprentissages. Le Lerntempoduett fait partie des moyens de différenciation les plus efficaces : il ne désavantage ni les élèves performants ni les élèves en difficulté. Tous peuvent travailler selon leur propre rythme en traitant ou non les activités selon leur niveau de difficulté et donc selon ce qu’ils sont capables de faire. Cela diminue la pression de devoir réussir les mêmes tâches que tous dans un temps donné en classe et évite à la fois l’ennui pour les élèves plus à l’aise comme la peur d’échec pour les élèves en difficulté. Une phase en classe entière précède chaque phase de Lerntempoduett afin de s’assurer que tous les élèves aient les pré-aquis nécessaires pour pouvoir effectuer les activités proposées lors du Lerntempoduett. Pour une première mise en œuvre, le plus simple consiste à ne choisir que deux activités / exercices différents, si possible de difficulté croissante. Ultérieurement, vous pourrez essayer de proposer une liste de trois voire, quatre exercices / activités. Dans un premier temps, les élèves travaillent seuls sur la première tâche / le premier exercice donné(e). Pour pouvoir envisager la mutualisation ultérieure, le travail doit se faire par écrit. Les élèves ayant terminé le premier exercice / la première tâche se lèvent en silence pour signaler qu’ils sont prêts à comparer leurs réponses en binôme. Ils regardent autour d’eux pour choisir un partenaire potentiel s’étant levé à peu près en même temps. Le binôme cherche une place dans un coin de la salle pour échanger à mi-voix sur les réponses obtenues. Puis chacun se rassoit à sa place et continue en travaillant sur la deuxième activité. Une fois cette deuxième activité terminée, les élèves cherchent de nouveau un partenaire, et ainsi de suite. Le Lerntempoduett n’aurait pas de sens si, à la fin de cette phase de travail (dont le temps imparti doit être communiqué aux élèves en amont), tous les élèves avaient fait tous les exercices / activités de la liste. L’objectif est, au contraire, que les élèves puissent, selon leurs possibilités, faire au moins une des deux – ou deux des trois – activités proposées. À la fin de cette phase, il convient de prévoir un moment de mise en 109

© Éditions Maison des Langues, 2016

Das Biosphärenreservat Pfälzerwald / Nordvogesen Film 7

5  Am Anfang war der Wald commun / de correction collective. Comme alternative au bilan en classe entière, il est possible de confier aux élèves les plus à l’aise le rôle d’enseignant(e) pour ceux qui n’ont pas pu effectuer l’ensemble des activités. En plus, sur le site compagnon www.teamdeutschlycee.emdl.fr, vous trouverez des exercices interactifs et autocorrectifs sur le lexique et la grammaire de cette unité, ainsi que des fiches de vocabulaire en format Word téléchargeables.

A. Das Leben eines Aussteigers eine Hütte bauen im Wald leben sich frei fühlen zu sich selbst finden frei vom materiellen Besitz sein die Gesellschaft infrage stellen das Essen in Containern suchen bis ins Letzte konsequent sein

Corrigés / Productions possibles

B. Simon Baumeisters Erfahrung.

1. Der Wald in Geschichte und Kunst

C. Wonach sehnen sich Menschen? Wünsche und Träume: Freiheit Ruhe und Glück Stärke Sehnsucht empfinden Entspannung sich sehnen nach Abenteuer erleben sich beschützt fühlen eine mythische Welt träumen von deutsche Identität hoffen auf geheimnisvoll sein

A. Der Wald im Laufe der Zeit im Mittelalter: ein Schauplatz für Kriege und Schlachten Wohnort der Hexen und des Bösen ein Ort der Bedrohung und Angst in der Romantik : ein Ort der Sehnsucht und Freiheit Metapher für Einsamkeit und Gefühle ab dem 19. Jahrhundert und bis 1945: Metapher für den Nationalstolz und Stärke heute: ein Ort für Freizeit und Abenteuer ein Ort für Entspannung und Freiheit B. Nun sind Sie dran!

Im Mittelalter symbolisierte der Wald vor allem ... C. Gefühle, Gefühle a. Angst haben vor b. sich einsam fühlen c. sich sehnen nach d. fröhlich sein e. sich beschützt fühlen

2. Ort der Sehnsucht

© Éditions Maison des Langues, 2016

3. Zurück in den Wald?

A. Die Bedeutung des Waldes die Angst > ängstlich > beängstigen die Ruhe > ruhig > beruhigen die Einsamkeit > einsam > vereinsamen die Sehnsucht > sehnsüchtig > sich sehnen nach die Inspiration > inspiriert > inspirieren der Traum > verträumt / träumerisch > träumen von die Bedrohung > bedrohlich > bedrohen die Entspannung > entspannt > sich entspannen B. Der Wald im 19. Jahrhundert (1) Bedrohung (4) nationale Einheit (2) Sehnsucht (5) Freiheit (3) Inspiration (6) Identität 110

Simon Baumeister fühlt sich….

Sprachstrukturen p. 82-83 Corrigés / Productions possibles 1. Parler du passé avec früher / damals et während A. Waldgeschichte. Ergänzen Sie mit damals, früher, während. (1) früher (5) früher (2) während (6) während (3) damals (7) damals (4) früher (8) während B. Wie waren Sie als Kind?

Früher hatte ich Angst vor ... 2. Exprimer la simultanéité avec als et wenn A. Als oder wenn? Verbinden Sie die Sätze mit der passenden Konjunktion. 1. Als ich letzten Sonntag bei meinen Großeltern war, haben wir einen Spaziergang im Wald gemacht. 2. Wenn er im Wald joggte, blieb er immer auf den Wegen, um die Tiere nicht zu stören. 3. Wenn ich im Wald bin, fühle mich entspannt. (….)

Am Anfang war der Wald  5

B. Immer, wenn ...

Immer, wenn ich Angst hatte, ging ich zu meiner Schwester. 3. La comparaison irréelle avec le subjonctif II A. Waldeslust. 1. Es ist, als ob ich allein auf der Welt wäre. / Es ist, als wäre ich allein auf der Welt. 2. Es war, als ob die Zeit stillgestanden hätte. / Es war, als hätte die Zeit stillgestanden. 3. Es ist, als ob ich total frei wäre. / Es ist, als wäre ich total frei. 4. Es ist, als ob es keine Sorgen gäbe. / Es ist, als gäbe es keine Sorgen. 5. Es war, als ob Hexen im Wald wären. / Es war, als wären Hexen im Wald. 6. Es war, als ob ich fliegen könnte. / Es war, als könnte ich fliegen. 7. Es war, als ob der Wald endlos wäre. / Es war, als wäre der Wald endlos. 8. Es ist, als ob Feen den Wald verzaubert hätten. / Es ist, als hätten Feen den Wald verzaubert.

4. Exprimer l’opposition A. Ein Zeichen gegen gesellschaftliche Gesetze. 1. Im Gegensatz zu den anderen Studenten, die in einer WG wohnen, schläft Simon im Wald. / Während die anderen Studenten in einer WG wohnen, schläft Simon im Wald. / Anstatt in einer WG zu wohnen, schläft Simon im Wald. 2. Im Gegensatz zu den anderen Studenten, die im Supermarkt einkaufen, holt sich Simon seine Lebensmittel beim „Containern“. / Während die anderen Studenten im Supermarkt einkaufen, holt sich Simon seine Lebensmittel beim „Containern“. / Anstatt im Supermarkt einzukaufen, holt sich Simon seine Lebensmittel beim „Containern“.

3. Im Gegensatz zu den anderen Menschen, die immer mehr Besitz ansammeln, besitzt er nur noch wenige Dinge. / Während die anderen Menschen immer mehr Besitz ansammeln, besitzt er nur noch wenige Dinge. / Anstatt immer mehr Besitz anzusammeln, besitzt er nur noch wenige Dinge. 4. Im Gegensatz zu anderen Leuten, die hohe Mietkosten haben, ist sein Lebensstil billig. / Während andere Leute hohe Mietkosten haben, ist sein Lebensstil billig./ Anstatt hohe Mietkosten zu haben, ist sein Lebensstil billig. 5. Im Gegensatz zu vielen Menschen, die sich um das Geld sorgen, fühlt er sich frei. / Während viele Menschen sich um das Geld sorgen, fühlt er sich frei. / Anstatt sich um das Geld zu sorgen, fühlt er sich frei. 6. Im Gegensatz zu allen Leuten, die sich anpassen, rebelliert er gegen die Konsumgesellschaft. / Während sich alle Leute anpassen, rebelliert er gegen die Konsumgesellschaft. / Anstatt sich anzupassen, rebelliert er gegen die Konsumgesellschaft.

B. Gegensätze. 1. Simon Baumeister braucht nicht viel Geld in der Woche. Im Gegensatz dazu haben die anderen Studenten hohe Ausgaben. 2. Simon wohnt unerlaubt im Wald. Im Gegensatz dazu leben die anderen Studenten in einer korrekt gemieteten Wohnung. 3. Er übernachtet in einem Schlafsack. Im Gegensatz dazu schlafen die anderen Studenten in einem bequemen Bett. 4. Er bezahlt keine Miete. Im Gegensatz dazu haben die anderen Studenten jeden Monat laufende Mietkosten. 5. Er genießt die Freiheit. Im Gegensatz dazu leben die anderen Studenten im Alltagsstress. 6. Er holt abgelaufene Lebensmittel beim „Containern“. Im Gegensatz dazu kaufen die anderen Studenten einmal in der Woche im Supermarkt ein.

Kunst und Kultur p. 84-85 Cette double page culturelle s’articule autour de la notion des contes et des légendes. Deux textes sont proposés ainsi que des illustrations diverses et variées. Cette double page permet d’élargir les connaissances des élèves sous une forme moins scolaire et plus détendue sans pression de la note.

111

© Éditions Maison des Langues, 2016

4. Wenn mich meine Freunde am Wochenende besuchten, campten wir manchmal im Wald. 5. Als das Reh direkt vor uns über den Weg gesprungen ist, habe ich mich erschreckt. 6. Als ich mich am letzten Wochenende langweilte, ging ich in den Wald spazieren. 7. Wenn er sich einsam fühlte, las er Gedichte von Eichendorff. 8. Als die Romantiker Tacitus’ «Germania» entdeckten, waren sie begeistert.

5  Am Anfang war der Wald Le premier texte parle de la forêt comme lieu privilégié des légendes comme Hänsel et Gretel ou le Petit Chaperon rouge. La forêt reste un lieu mystérieux mais aussi vital pour les populations de l’époque  : on y trouve du bois pour faire du feu, du papier, des baies sauvages pour s’alimenter... La forêt est donc un lieu de vie très important. Le deuxième texte se concentre davantage sur les animaux et les éléments spirituels liés aux forêts  : trolls, lutins et personnages mystérieux en tout genre font travailler l’imaginaire des populations vivants aux alentours. Afin de mieux s’approprier les deux textes, un appareil pédagogique propose une démarche en 3 questions : • Que signifie la forêt pour les hommes d’autrefois dans leur quotidien ? • Trouvez les raisons qui montrent que la forêt était autrefois inquiétante et dangereuse. • Diriez-vous que l’homme moderne perçoit la forêt comme un élément positif ?

Unser Projekt p. 86 Debatte: Brauchen wir noch die Natur?

1. Présentation

© Éditions Maison des Langues, 2016

Le bilan de cette unité prendra la forme d’une préparation de débat. Les différentes tâches intermédiaires proposées dans ce chapitre tendent toutes vers la préparation de ce projet final, à savoir : avonsnous encore besoin de la nature ? L’objectif est donc ici de mettre en lien les différents points évoqués tout au long du chapitre avec notre vie actuelle et future  : partant du rôle existentiel, identitaire et symbolique de la forêt au fil de l’histoire, nous nous demandons si l’homme moderne pourra enfin se libérer des contraintes de la nature grâce aux progrès technologiques. Dans la mesure où il s’agit ici d’un débat,

112

l’activité langagière sera à la fois une expression orale en continu et une expression en interaction, puisque chacun va à la fois exposer ses arguments étayés d’exemples et réagir aux interventions des autres.

2. Mise en œuvre Schritt 1: Vorbereitung Dans un premier temps, on divisera la classe en deux groupes. Le premier groupe, le groupe A, prendra position en faveur de la nature, le groupe B l’inverse. Un exemple est donné dans le manuel afin de mettre l’enseignant(e) sur une piste qu’il/elle pourra varier à loisir selon le niveau de la classe : le progrès technologique rend la nature superflue. Dans un second temps, chaque groupe est invité à former des sous-groupes de 4 pour rassembler les arguments et pour prendre position. Ils doivent noter des mots-clés, des expressions, des exemples concrets pour illustrer un propos. En aucun cas, ils ne devront rédiger de phrases complètes mais plutôt écrire des notes sous forme de mots-clés afin de conserver une certaine spontanéité lors des échanges verbaux. L’enseignant(e) formera à ce stade des groupes de 4 : 2 seront pour et 2 seront contre. Il s’agit ici de s’entraîner en petit comité avant de passer en groupe plus nombreux. Bien entendu, l’enseignant(e) rappellera des règles de base  : faire des phrases courtes, rester poli et courtois, laisser les autres finir de parler. Schritt 2 : Debatte durchführen Dans un deuxième temps, on présentera un débat avec 4 élèves pour et 4 élèves contre. Les autres élèves évaluent la prestation de leurs camarades. La fiche méthodologique nº 10 pourra être consultée afin de mieux comprendre et évaluer le déroulement du débat. Une fois de plus, les conseils de l’enseignant(e) pourront être utiles : parler clairement, utiliser des expressions variées que l’on connaît.

Am Anfang war der Wald  5 Evaluation des Projekts Debatte: Brauchen wir noch die Natur? Distribution de la prise de parole Équipe PRO 1

2

Équipe KONTRA 3

4

1

2

3

4

Grille d’évaluation pour les débats Équipe PRO Argumentation

Équipe KONTRA

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

+

~

-

variété et richesse aptitude à rebondir sur l’argumentation adverse et à l’exploiter Qualité de la communication conviction langue Courtoisie et qualité d’écoute Introduction aptitude à poser la problématique Conclusion aptitude à reformuler et synthétiser

Fit fürs Bac p. 87 Cette page de bilan permet aux élèves de se préparer au mieux aux épreuves de langues du baccalauréat. Les cinq compétences sont proposées aussi pour réviser au mieux les deux notions travaillées dans cette unité : « Espaces et échanges » et « Mythes et héros ». Afin de structurer ces révisions, une problématique est proposée : Welchen Platz nimmt der Wald in der deutschen Kutur ein? Pour répondre à cette question centrale, plusieurs pistes sont évoquées en abordant 3 angles d’approche : la forêt dans l’histoire et l’Art, le retour aux sources, la forêt comme lieu de nostalgie. Cette problématique a l’avantage de balayer les thématiques vues au cours de l’unité et le vocabulaire fourni aidera les élèves à mieux formuler leurs idées sans avoir à chercher comment exprimer telle ou telle

idée. Ce questionnement entraîne les élèves à l’expression orale en continu et en interaction. L’activité A leur propose de s’entraîner à l’expression orale en continu en reprenant les documents vus au cours de l’unité et en les associant à la problématique proposée. L’activité B propose un Partnerinterview en expression orale en interaction : chacun des deux élèves des tandems prépare une question et le partenaire y répond puis les rôles sont inversés. Enfin, et ce pour les entraîner à toutes les compétences, 3 activités sont proposées : compréhension de l’écrit, expression écrite et compréhension orale avec des supports différents à chaque fois. Vous trouverez sur le site compagnon de la méthode, www.teamdeutschlycee.emdl.fr, une proposition d’évaluation de type bac pour les autres activités langagières (compréhension de l’écrit, expression écrite, compréhension de l’oral). 113

© Éditions Maison des Langues, 2016

cohérence avec l’introduction

5  Am Anfang war der Wald Corrigés / Productions possibles

Lesen Text A 1. a. Deutschland b. 9 Jahre c. Im Jahr 2017 wird er 20. d. Er möchte die Umwelt schützen. e. Seine Idee ist, dass in der ganzen Welt Kinder Bäume pflanzen. f. Vereinte Nationen; Berlin. 2. • 2006: Gründung der Initative • 2006 oder 2007: Der 1. Baum wird an Felix’ Schule in Bayern gepflanzt. • Oktober 2008: Treffen im Berliner Reichstag • April 2009: Baumparty vor dem Reichstag • November 2011: Der 100.000. Baum wird auf einem Berliner Schulhof gepflanzt. 3. Vier Antworten aus folgender Liste werden erwartet: • Schüler schreiben einen Comic. • Sie schreiben ein Theaterstück. • Sie schreiben ein Baum-Song. • Sie besuchen andere Schulen. • Sie organisieren eine Baumparty. • Sie halten Vorträge als Klimabotschafter.

© Éditions Maison des Langues, 2016

4. • Geld sammeln • kleine Jobs übernehmen • Sponsoren finden 5. • Eine Staatssekretärin empfängt die Kinder im Reichstag: Zeile 17-19 „(…) im Reichstag eingeladen, wo sie Astrid Klug, der parlamentarischen Staatssekretärin im Umweltministerium, ihr Projekt übergaben.“ • Erwachsene spenden Geld für diese Aktion: Zeile 24-26 „Sowohl Privatpersonen als auch Unternemen spendeten Geld für diese Aktion.“ • Ein Verein organisiert zusammen mit den Kindern eine Baumparty: Zeile 27-29 „Am 25. April 2009 feierten die Kinder mit der (...) Waldschutzorganisation (…) eine große Baumparty vor dem Reichstag.“

114

Text B 1. • positive Wirkung auf die Gesundheit • sportliche Leistung • Entspannung, Stress vergessen, den Kopf frei machen, sich wiederfinden • bessere Luft 2. a. Zeile 29-31 „Das hören Unternehmen sicher gern, denn sie sind immer an entspannten, dynamischen Arbeitskräften interessiert!“ b. Zeile 5 „ein Waldspaziergang viele positive Effekte auf unsere Gesundheit hat“ oder Zeile 12-13 „Herz und Immunsystem profitieren davon oder Zeile 15 „Ein Spaziergang im Wald macht den Kopf frei und den Puls ruhig“ oder Zeile 19-20 „das Spazierengehen im Grünen genausoviel zu ihrer Genesung beitrage wie die medizinische Behandlung“ d. Zeile 16 „Der Wald, das Grün, die Ruhe, die frische Luft: Das alles entspannt uns.“ oder Zeile 17 „Nach fünf Minuten im Wald fühlen wir uns schon wohler.“ oder Zeile 27 „So kann man den Stress des Alltags vergessen und sich selbst wiederfinden.“ 3. a. Zeile 6-7 „Sie empfehlen, einmal im Monat vier bis fünf Stunden im Wald spazieren zu gehen, allein, ohne zu sprechen.“ oder Zeile 16 „Der Wald, das Grün, die Ruhe, die frische Luft: Das alles entspannt uns.“ b. Zeile 12-13 „Herz und Immunsystem profitieren davon.“ oder Zeile 18-20 „Viele Patienten in Kurorten* sind der Meinung, dass das Spazierengehen im Grünen genausoviel zu ihrer Genesung beitrage wie die medizinische Behandlung.» 4. • die Stille (im Gegensatz zum Lärm in der Stadt) • die staubarme Luft (im Gegensatz zur Luftverschmutzung in der Stadt) (auch: die Tatasche, dass man im Wald den Alltagsstress vergisst.)

Hören a. Herr Gärtner: Forstwissenschaftler an der Universität Freiburg Ilona: Dirt-Biking- Nationalmeisterin Tobias: Student der Informatik Frau Mehrhaus: Touristenführerin

Am Anfang war der Wald  5

c. Nein, Ilona ist mit Herrn Gärtner nicht einverstanden: Im Gegensatz zu ihm denkt sie, dass Stadtbewohner immer mehr Lust haben, in den Wald zu gehen, weil sie Ruhe brauchen. d. Ilona und Tobias fühlen sich im Wald frei. Ilona treibt dort ihren Sport, Dirt Biking. Tobias zeltet und fischt im Wald, er geht entweder mit Freunden oder allein dorthin. e. Frau Mehrhaus findet den Wald romantisch, weil er ihr erlaubt, sich selbst wiederzufinden.

Résumé en français Lors d’une émission de radio, 4 personnes sont invitées à donner leur avis sur le rôle de la forêt dans la vie d’aujourd’hui. Il s’agit d’un universitaire spécialisé dans ce domaine (M. Gärtner), d’une guide touristique (Mme Mehrhaus), d’un étudiant en informatique passionné de nature (Tobias) et d’une championne de dirt biking (Ilona). M. Gärtner croit en la dimension mythique de la forêt, mais il s’inquiète pour sa préservation et son prestige car elle est de plus en plus victime de la pollution due à l’industrie et aux promeneurs. Ilona, qui est bien plus jeune, n’est pas d’accord : ce n’est que dans la forêt qu’elle se sent vraiment bien, et c’est pour cela qu’elle a choisi d’exercer son sport à un niveau professionnel. Pédaler dans la forêt la fait se sentir libre. Elle pense que la proportion croissante de citadins entraîne un besoin de nature et de calme. Tobias l’approuve  : bien qu’il déteste les promenades en famille et les randonnées, et qu’il ne connaisse pas le nom des arbres, il passe beaucoup de temps dans la forêt avec ses amis. Ses loisirs favoris sont le camping et la pêche. Il aime aussi aller seul en forêt, pour apprécier le calme, se sentir libre et oublier le stress du quotidien. Quant à Mme Mehrhaus, elle dit que les touristes ne recherchent pas tous la même chose, cela diffère selon l’âge et la région. À Fribourg, la plupart sont demandeurs d’informations d’ordre historique, liées à l’architecture.

En ce qui concerne la forêt, ils demandent des chemins de randonnée et non des visites guidées : c’est plutôt seul ou entre amis qu’on va en forêt. Pour elle, la forêt est un lieu romantique, qui permet de se retrouver et d’apprécier le calme.

Talkshow: Waldkultur heute CD p. 17 Länge: 1'38" Journalistin: Willkommen bei unserer Sendung „Du hast das Wort“! Heute empfangen wir vier Gäste, die sich zur Rolle des Waldes im heutigen Leben äußern werden. Ich danke Herrn Gärtner, Forstwissenschaftler an der Universität Freiburg, Frau Mehrhaus, Touristenführerin, Tobias, Student der Informatik und Naturfan, sowie Ilona, Dirt-Biking- Nationalmeisterin, die gekommen sind, um sich heute Abend mit uns zu unterhalten. Herr Gärtner, Sie sind Forstwissenschaftler an der Universität Freiburg. Ich nehme an, dass Sie viel Zeit im Wald verbringen. Meinen Sie, dass der Wald heute immer noch eine mythische Dimension hat? Herr Gärtner: Auf jeden Fall. Ich kann das nicht bestreiten, irgendwie hat der Wald für alle Altersklassen eine ganz besondere Bedeutung. Und doch mache ich mir Sorgen um unsere Wälder. Auch wenn die Waldflächen nach wie vor geschützt werden, schadet die Industrie den Bäumen, und auch Spaziergänger respektieren die Natur nicht immer. Wenn im Wald Müll herumliegt, dann verliert er an Prestige und Anziehungskraft. Deshalb frage ich mich, ob es bei den kommenden Generationen noch so etwas wie eine „Waldkultur“ geben wird. Ilona: Entschuldigung, da muss ich Ihnen widersprechen. Der Wald ist wichtig und wird es bleiben! Ich gehöre zur jungen Generation und gehe sehr sehr gerne in den Wald. Ich fühle mich dort so wohl, dass er sogar meine Berufswahl bestimmt hat: Wenn ich im Wald radfahre, fühle ich mich frei. Das empfinde ich nur dort, nirgendwo anders. Natürlich hat sich das Verhältnis der Leute zum Wald geändert, denn heutzutage leben ja die meisten Menschen in Großstädten. Vielleicht sehnen sie sich gerade deshalb nach Natur und Ruhe. Tobias: Ja, das stimmt! Ich zum Beispiel hasse nichts so sehr wie Familienspaziergänge oder Wanderungen. Ich habe keine Ahnung, wie die Bäume heißen, die ich im Wald sehe — das gehört doch zur sogenannten „Waldkultur“, oder? — , aber meine Freunde und ich verbringen immer wieder viele Stunden im Wald, manchmal zelten wir sogar. 115

© Éditions Maison des Langues, 2016

b. Herr Gärtner fürchtet, dass die Waldkultur verlorengeht und dass man die Wälder immer weniger respektiert.

5  Am Anfang war der Wald Außerdem ist Fischen mein Hobby. Deshalb gehe ich auch gern allein in den Wald: Ich genieße die Stille, fühle mich frei und vergesse so ein bisschen den Alltagsstress Herr Gärtner: Ja, es stimmt, im Wald fühlt man sich geborgen. So geht es mir jedes Mal, wenn ich dort bin. Es freut mich zu hören, dass junge Leute nicht anders empfinden! Journalistin: Was denken Sie, Frau Mehrhaus? Was wünschen sich die meisten Touristen? Lieber Städtetouren oder Spaziergänge in der Natur? Frau Mehrhaus: Das ist schwer zu sagen. Je nach Gegend und Alter der Leute ist es ganz unterschiedlich. In Freiburg zum Beispiel haben die Touristen mehr Interesse an historischen Informationen, die mit der Architektur verbunden sind. Außerdem haben wir festgestellt, dass die Leute lieber allein oder mit Bekannten in den Wald gehen: Bei der Touristeninformation fragen sie nach Wanderwegen, nicht nach Führungen. Für mich bleibt der Wald ein romantischer Ort, wo man unter sich bleibt und vielleicht sogar sich selbst findet: Man geht hin, um Ruhe zu haben. Dafür braucht man keine Gruppenführung! (Lachen)

Corrigés du Cahier d’activités p. 44 A 1. gefährlich, mutig, stark 2. unheimlich, mysteriös, idyllisch 3. romantisch, märchenhaft, düster 4. sportlich, abenteuerlich 5. vertraut, idyllisch B a. 2 b. 3 c. 1

d. 5 e. 4

© Éditions Maison des Langues, 2016

p. 45 1A Bedrohung – Angst – Entspannung – Gefühle –Stärke – Glauben – Kriege und Schlachten – deutsche Identität 1B 1. R 
 2. F
 3. F

116

4. F 5. R 6. R

1C 1. Während der Wald früher als Ort Ort des Bösen und Unheimlichen empfunden wurde, ist er heute ein Ort für Abenteuer und Erholung. 2. Während die Menschen im Mittelalter den Wald mit negativen Gefühlen verbunden haben, assoziieren die Deutschen ihn im 21. Jahrhundert mit positiven Eigenschaften. 3. Während der Wald heute ein Ort des Abenteuers und des Spiels ist, war er früher wirklich gefährlich, und die Menschen sind damals dort nicht gern hingegangen. 4. Während die deutsche Kultur dem Wald viel zu verdanken hat, hat er in anderen Ländern nicht diese Bedeutung. 5. Während viele Kriege und Schlachten im Wald stattgefunden haben, ist er heute ein Ort, wo man sich frei und entspannt fühlt.

p. 46 2A Im Walde möcht’ ich leben mögen (au subjonctif II): expression du souhait leben: vivre können: expression de la possibilité geben: donner winken: faire signe nicken: faire un signe d’approbation kommen: venir schwingen: s’élancer springen: sauter, bondir hören: entendre schallen: résonner kommen: venir

Mondnacht (Remarque : ici, les verbes sont conjugués au subjonctif II et au prétérit) sein: être haben: ici auxiliaire du parfait träumen: rêver müssen: devoir wiegen: se balancer rauschen: bruire sein: être ausspannen: étendre fliegen: voler

2B Zu: Im Walde möcht’ ich leben Die Tiere fühlen sich im Wald sehr wohl. > Strophe 3 Der Dichter liebt den Wald im Sommer. > Strophe 1 Die Natur kommuniziert mit dem Menschen. > Strophe 2 Der Wald lädt den Menschen zum Spaziergang ein. > Strophe 4

Am Anfang war der Wald  5 Zu: Mondnacht Der Dichter fühlt sich im Innersten mit der Natur verbunden. > Strophe 3 Die Blumen schimmern im Mondlicht. > Strophe 1 Die Nacht ist ganz still und man hört nur die Natur. > Strophe: 2 2C Im Walde möcht’ ich leben Im Walde möcht’ ich leben Zur heißen Sommerzeit! Der Wald, der kann uns geben Viel Lust und Fröhlichkeit.

p. 48 1A Thema: Natur Thema: Simons Lebensweise

In seine kühlen Schatten Winkt jeder Zweig und Ast; Das Blümchen auf den Matten Nickt mir: komm, lieber Gast!

Wenn Simon Baumeister nachts nach Hause kommt, braucht er keinen Schlüssel. [...] Seit mehr als zwei Monaten stakst der 27-jährige nun jeden Tag den Freiburger Schlossberg hinauf. Eine Wohnungstür gibt es nicht. Stattdessen klettert Baumeister über einen Zaun. Seinen provisorischen Unterschlupf hat er auf einer Lichtung innerhalb eines eingezäunten Privatgrundstücks errichtet. Es war das einzige flache Waldstück vor und hinter einer dichten Wand aus Bäumen, wie er sagt. Darunter liegt Freiburg im Breisgau.

Von jedem Zweig und Reise Hör nur, wie’s lieblich schallt! Sie singen laut und leise: Kommt, kommt in grünen Wald!

Mondnacht Es war, als hätt’ der Himmel die Erde still geküsst, dass sie im Blütenschimmer von ihm nun träumen müsst. Die Luft ging durch die Felder, die Ähren wogten sacht, es rauschten leis die Wälder, so sternklar war die Nacht. Und meine Seele spannte weit ihre Flügel aus, flog durch die stillen Lande, als flöge sie nach Haus.

p. 47 3. c 4. c

5. b 6. a

7. c 8. c

3B 1. Hermann war ein germanischer Fürst aus dem Stamm der Cherusker. Er lebte zur Zeit des römischen Reiches (* 17. v. Chr. - † um 21 n. Chr.). Er leitete einen Aufstand, der in der Varusschlacht (9. n. Chr.) im Teutoburger Wald die römische Armee besiegte.

„Es ist schwierig, solche Freiräume zu finden“, erzählt Baumeister. Einen Monat lang habe er gesucht, sagt der Umweltwissenschaftsstudent. Mit Isomatte, Schlafsack, ein paar Büchern und Klamotten zog er schließlich auf dem Freiburger Schlossberg ein. Er verließ seine WG, verschenkte seine Möbel und baute mit Unterstützung seiner Freunde den Unterschlupf. „Die Kosten für die Miete und der materielle Besitz sind mir zu Last geworden“, sagt er. „Man sammelt im Laufe der Zeit immer mehr Besitz an, und seit ich das nicht mehr habe, fühle ich mich freier.“ Wenn Baumeister spricht, schwingt Auflehnung mit und der Wunsch, ein wenig gesellschaftliche Unordnung zu erzeugen, vor allem aber das Bedürfnis, durch größere Freiheit zu sich selbst zu finden. [...] Baumeisters Ansatz ist nicht bis ins Letzte konsequent: Sein Name steht noch am Briefkasten eines Freundes. Dort lädt er auch alle drei Tage sein Smartphone auf. Zum Duschen geht er zum nahe gelegenen Unisport-Zentrum. Bis zur Innenstadt sind es nur zehn Minuten zu Fuß. Ein Gärtnerjob neben der Uni und die finanzielle Unterstützung seiner Eltern bringen ihm ein wenig Geld. [...]

© Éditions Maison des Langues, 2016

Wie sich die Vögel schwingen Im hellen Morgenglanz! Und Hirsch’ und Rehe springen So lustig wie zum Tanz.

3A 1. a 2. a

2. Die Germanen lebten in Holzhäusern in kleinen Siedlungen. Zu dieser Zeit bedeckte der Wald den größten Teil des Landes. Im religiösen Glauben der Germanen, der polytheistisch war, spielte der Lebensbaum Yggrasil eine wichtige Rolle. 3. Im 19. Jahrhundert wird der Wald zum Mythos, denn die Romantiker sehen in ihm die Wurzeln der deutschen Identität. Zu dieser Zeit wird im Teutoburger Wald das Hermannsdenkmal aufgestellt.

117

5  Am Anfang war der Wald Einen Großteil seiner Lebensmittel holt er sich beim „Containern“. Er lebt also von dem, was andere im Supermarkt nicht mehr kaufen, weil es abgelaufen oder leicht beschädigt ist. „Ich brauche nicht viel Geld in der Woche“, erzählt er unbekümmert. Gleichzeitig wolle er auch ein Zeichen setzen gegen die gesellschaftlichen Gesetze. [...] So wie Baumeister im Wald zu leben, ist grundsätzlich nicht verboten – aber nur solange kein Zelt und keine Hütte errichtet wird. Streng genommen begeht er auf einem eingezäunten Waldgrundstück Hausfriedensbruch. [...] Als der Eigentümer wenig später die Hütte bemerkt, alarmiert er die Polizei. Die beschlagnahmt Baumeisters Kamera, hinterlässt eine Notiz, er möge sich bei ihnen melden. Doch das tut der Student nicht – aus Angst vor einer Anzeige. Die Polizei kennt seinen Namen nicht – und das soll auch so bleiben.

p. 49

© Éditions Maison des Langues, 2016

1B 1. • Alter: 27 • Studium: Umweltwissenschaft • Job: Gärtner • Stadt: Freiburg im Breisgau • Wohnort: im Wald 2. „Die Kosten für die Miete und der materielle Besitz sind mir zu Last geworden“ „Auflehnung“ „ein wenig gesellschaftliche Unordnung zu erzeugen“ „ein Zeichen setzen gegen die gesellschaftlichen Gesetze“ 3. „Es ist schwierig, solche Freiräume zu finden“ „Baumeisters Ansatz ist nicht bis ins Letzte konsequent“ „Als der Eigentümer wenig später die Hütte bemerkt, alarmiert er die Polizei“ „Angst vor einer Anzeige“ 4. „(Man sammelt im Laufe der Zeit immer mehr Besitz an, und) seit ich das nicht mehr habe, fühle ich mich freier.“ „durch größere Freiheit zu sich selbst zu finden“ „Ich brauche nicht viel Geld in der Woche“ 1D Simon ist ein 27 Jahre alter Student. Er hat bis jetzt in einer WG gewohnt und möchte sich einmal ganz von den gesellschaftlichen Regeln befreien. Er trifft also die Entscheidung, alles über Bord zu werfen und verlässt sein Zuhause, um in einer kleinen Hütte im Wald zu wohnen. Er lebt ganz bescheiden, mit ein paar Klamotten, ohne Strom und ohne fließendes Wasser. Seine Motivation liegt darin, dass er dem Gefühl der Freiheit näher kommen wollte. Sein Experiment hat aber auch Nachteile: Simon 118

kann nicht völlig auf sein bisheriges Leben verzichten: Er ist nicht komplett unabhängig und braucht einen Stromanschluss für sein Handy! Dazu kommt außerdem, dass er auf einem Privatgrundstück wohnt und das nicht erlaubt ist. Simon zieht aber trotzdem eine interessante Bilanz aus dieser Erfahrung.

p. 50 2A Natur: der Baum – das Leben – die Wurzeln – die Erde – die Blätter – die Sonne – die Sterne – der Himmel – die Früchte – der Urzustand – der Garten – der Ursprung – die Natur Religion: der Baum des Lebens – der Himmel – der Atem – das Zentrum der Welt – die Schöpfung – das Schicksal – die Hoffnung – das Symbol – ewig – das Paradies – der Garten Eden – das Leben

p. 51 2B

Ich finde das Gedicht schön, weil es Natur und Religion verbindet: So entsteht eine poetische Stimmung. Die Elemente der Natur sind gleichzeitig Symbole. Außerdem verleihen die kurzen Verse dem Gedicht einen schönen Rhythmus. Ich finde das Gedicht langweilig, weil es immer das Gleiche wiederholt. Für mich sind diese Bilder und ihre symbolische Bedeutung banal. 3A 1. faszinierender Naturrahmen; Biosphärenhaus: interaktive Multimedia-Ausstellung: überraschend, spannend; mit allen Sinnen erfahren, viele Möglichkeiten, die Natur spielerisch kennenzulernen: durch Erlebnisse und Spaß 2. der erste Baumwipfelpfad in Deutschland; Natur erleben: bis 35 Meter hoch über dem Boden: fast wie ein Vogel; für die ganze Familie 3. Wasser-Erlebnisweg: 14 Stationen auf 2 Kilometern; Erlebnisweg: 12 Stationen, Entspannung, für jedes Alter 3B

Es ist wichtig, dass Kinder und Jugendliche das Biosphärenreservat besuchen, weil sie hier anders lernen können als in der Schule: Sie sind in der Natur unterwegs, machen interessante Aktivitäten in einer schönen Umgebung, es ist aufregend und macht Spaß. Außerdem bietet das Biosphärenhaus auch spannende Möglichkeiten, etwas über Natur und Tiere zu lernen.